Bien le bonjour à tous,
Je profite de ces vacances pour rappeler quelques règles essentielles à tous nos camarades motards trépignant d’impatiente et prêts à « manger » des kilomètres à l’occasion des grandes vacances … Ces conseils sont issus de la revue MOTO CONSO (Moto Journal)…et j’ai pensé intéressant de vous en faire part.
Philippe (Honda Deauville 650cc) ROULER SEUL
Soyez prudent. Si vous partez seul, vous aurez évidement l’avantage de ne pas perdre de temps à attendre les uns ou les autres. Pour autant, vous n’aurez personne en cas de pépin… Prévoyez donc de faire le plein d’essence avant d’attaquer le LARZAC à une heure du mat’ et n’attendez pas que le témoin de réserve s’allume pour éprouver votre autonomie sur la réserve. Ce n’est pas le moment ! Bien sûr, essayez de partir avec un portable en ayant pris soin d’avertir une connaissance avant de prendre la route. Question rythme, vous êtes seul maître à bord. Profitez de ses moments de bonheur, pour à votre main, sans être poussé aux fesses par un « concurrent » ou freiné par un « poireau » qui vous gâchera la superbe enfilade de courbes qui se profile. Gardez toujours de la marge : car, en cas de gamelle, votre bande de potes se sera pas là pour vous porter secours. GARE A LA NUIT
Si vous êtes du genre à ne jamais lâcher votre écran fumé, pensez qu’en voyage, on roule parfois de nuit alors que ce n’était pas prévu. Prévoyez un écran blanc dans vos bagage. La nuit, en été, moustiques et autres insectes viennent s’écraser sur l’écran, profitez du ravitaillement essence pour faire place nette. Un peu de démoustiquant pour pare-brise n’est pas inutile, si vous avez de la place pour emporter une petite fiole. ROULER EN GROUPE
La technique du tiroir :
Quoi de plus bonnard que de partir en virée à 3, 5 ou 10 motos pour partager ces moments de bonheur ? Bon, attention, au delà de 10 motos, la meute peut se transformer en convoi exceptionnel, et imposer nombre de contraintes de roulage ainsi qu’un maximum de rigueur. Dans un groupe, c’est comme une équipe ou une boîte, il faut un leader. C’est lui (au moins) qui connaît l’itinéraire et montre la route. Lui seul reste tours devant. La technique du tiroir donne un rôle primordial au deuxième. A chaque changement de trajet, il doit s’arrêter sur le bord de la route et indiquer la nouvelle direction. Lorsque le dernier participant du groupe est passé en se signalant d’un coup de klaxon ou d’un signe de la main, celui qui était en deuxième position repart en queue de peloton, et ainsi de suite à chaque fois qu’on quitte la route principale. Ainsi aucun risque pour l’un des voyageurs de se perdre. Savoir s’arrêter :
Grand classique lorsque le groupe s’arrête. Le premier se ranger sur le côté, le deuxième se met à côté, le troisième s’intercale : c’est le syndrome de l’aimant chez le motard. Il se gare toujours au plus près de son homologue. Bien souvent ce genre de situation tourne à la pagaille, avec des motos occupant une bonne moitié de la chaussée ou obstruant un stop au grand dam des voitures qui arrivent derrière. Prenez garde à ne pas vous mettre en mauvaise posture, sous prétexte de rester groupé. Attention à l’émulation… :
Vos potes sont joueurs, le rythme s’élève. Si vous n’avez pas forcément l’habitude de rouler en groupe, évitez, quoiqu’il advienne, de rouler collés les uns aux autres. Vous voyagez à moto , vous ne participez pas au défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées ! En paquet, les écarts peuvent être réduits d’un simple coup de frein en cas de situation chaude et conduire à une collision avec les conséquences que l’on imagine. L’idéal est quand même de laisser les plus aguerris devant, au cas ou ils voudraient profiter d’une belle portion de route. GAFFE A L’ORAGE
Question régulièrement posée et souvent sans réponse au moment des chaleurs de l’été : est-on à l’abri de la foudre sur une moto ? la réponse est NON. Contrairement à une voiture dont la carrosserie fermée encaisse les milliers de volts générés par la foudre sans pénétrer à l’intérieur – le principe de la fameuse cage de FARADAY -, le conducteur d’un deux roues est exposé à la foudre. C’est la tête qui risque de recevoir la décharge comme une antenne, la foudre parcourant ensuite le reste du corps jusqu’aux pieds avec des effets parfois irrémédiables.
(Source : MOTO CONSO édition SPECIAL ROUTE Juillet-août 07)
